Mettez les villes aux normes et on ne manquera plus jamais d'eau
Mission de contrôle
Mettez les villes aux normes et on ne manquera plus jamais d'eau
Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu'avec le dérèglement climatique, il n'y aura pas moins d'eau mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies : inondations l'hiver et sécheresse l'été, exactement le scénario qui s’installe durablement en France et partout dans le monde.
Une pluie même forte n'est pas un raz de marée mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants.
Le bon sens aurait voulu qu'on anticipe en construisant des retenues en amont des villes pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l'année, mais depuis quelques années l'administration ordonne la destruction des ouvrages sur les rivières au nom de la continuité écologique, ce qui a amplifié massivement un phénomène parfaitement prévisible : quand l'eau s'écoule plus vite elle s'écoule moins longtemps ! La sécheresse 2022 n'est pas terminée que nous avons déjà les premières alertes inondations et les premiers morts !
La France ne manque pas d'eau, la consommation (potable, industrie et agricole) ne représente que 2.5% des précipitations annuelles, mais juste de réserve. Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% ...) ce qui provoque des inondations et un assèchement mathématique des bassins hydrologiques. Contrairement aux idées reçues les pluies ne viennent pas exclusivement de la mer mais à 70% de l'évapotranspiration et donc des terres, Autrement dit avec 0% d'évaporation on provoque 0% de chance d'avoir des pluies, et au lieu d'évacuer la chaleur on la stocke dans les sols ce qui provoque des canicules et amplifie les effets du dérèglement climatique !
Si tout le monde avait le bon sens de faire de faire comme les agriculteurs, des réserves d'eau l'hiver (particuliers, villes, industriels, etc ...) pour épargner les nappes phréatiques l'été on ne parlerait jamais de sécheresse !
Pendant des millénaires les humains ont construit pour retenir l'eau douce sur les continents, il aura fallu quelques années à l'administration pour détruire le réseau hydrologique français au nom d'une continuité écologique qui n'existe plus puisque le résultat est conforme au plan d’actions : les rivières sont ravagées par des crues de plus en plus fortes et les poissons migrateurs vont apprendre à marcher pour remonter les rivières sèches l’été. Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations nous coutent des milliards (sans parler des vies humaines ... ) alors qu'avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l'énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !
On peut agir très vite puisque toutes les lois existent déjà, il suffit juste de les faire appliquer aux collectivités : tous les rejets (pluies et eaux usées) doivent être traités et infiltrés pour ne pas perturber le cycle de rechargement des nappes phréatiques, et quand les infiltrations ne sont pas possibles l'eau doit être recyclée pour des usages non domestiques comme l'arrosage. Les rivières sont le drainage naturel des sols et elles sont caractérisées uniquement par leurs sources, tous les apports supplémentaires (ruissellements, fossés et rejets de station d'épuration, etc ...) amplifient le drainage naturel donc assèchent les nappes phréatiques et polluent. Contrairement aux idées reçues l'irrigation n'assèche pas les nappes phréatiques puisqu'elle contribue à l'alimentation du cycle, c'est au contraire le manque de végétation en été (après les moissons) qui coupe le cycle de l'eau ! Les villes l'ont compris et entretiennent des points de fraicheur en arrosant les pelouses avec 200 litres d'eau au m2 (2000m3 à l'hectare) exactement les besoins en eau de l'agriculture : en ville c'est normal à la campagne c'est un scandale !
Concrètement chaque bassin versant doit avoir un volume d'eau de surface équivalent à la consommation humaine (potable, industrie et nucléaire) plus le volume d'eau nécessaire à la végétalisation des surfaces l'été (villes et campagnes) c'est à dire 2000m3 à l'hectare ou 4000m3 à l'hectare pour le maraîchage (globalement une surface végétale a besoin de 200l d'eau par m2 l'été et deux fois plus pour les fruits et légumes qui sont composés à 90% d'eau ).
la Nouvelle Aquitaine compte 781 200 hectares artificialisées (9.3% du territoire) avec une pluviométrie moyenne de 700mm par an on obtient 5 milliards de m3 d'eau douce exploitable pour des usages non domestiques comme l'arrosage. 5 milliards de m3 c'est 3 fois la consommation TOTALE de toute la région (potable agricole et industrie) qui n'est que de 1.5 milliards, c'est 10 fois les prélèvements agricoles estivaux dans les nappes phréatiques (500 millions de m3) , c'est à dire qu'au lieu d'irriguer 400 000 hectares on pourrait en irriguer 4 millions donc la TOTALITÉ de la Surface Agricole Utile de la Nouvelle Aquitaine sans prélever une goutte dans les nappes phréatiques. En mettant les villes aux normes on passerait d'un déficit chronique à une saine abondance.
L'évapotranspiration c'est la part du climat et elle correspond à 70% des pluies sur les continents , si on prend la part du climat il se dérègle comme dans les déserts.
il faut que les continents de la planète bleue soient le plus verts possible l'été.