"Reconnaissance des droits parentaux transfrontaliers pour les familles africaines"
Mission de contrôle
"Reconnaissance des droits parentaux transfrontaliers pour les familles africaines"
Nous sommes une famille camerounaise composée de quatre enfants et de notre mère. L'aîné, que je suis, achève un master 1, le second débute son année de médecine bientôt, et les deux plus jeunes sont respectivement au collège et à l'école primaire. Notre père, demeurant au Cameroun, continue de nous soutenir financièrement, et notre mère ne perçoit aucune aide de la CAF. Nous résidons dans un appartement de trois chambres à Montmartre et ne manquons de rien.
À la suite de harcèlements persistants subis par mon frère cadet de 14 ans au collège, il a rédigé une lettre à la demande du directeur, espérant ainsi mettre fin à ses tourments. Cette lettre, au lieu de résoudre la situation, a conduit à son placement, ainsi que celui de notre sœur de 10 ans, à l'Aide Sociale à l'Enfance.
Mes parents ont initialement demandé des mesures éducatives à domicile, mais celles-ci ont été refusées. Face à cette situation, les enfants préfèrent vivre avec notre père au Cameroun plutôt que dans des foyers ou chez des inconnus. Le maintien forcé en France exacerbe la révolte de mon frère, d'autant plus que l'auteur de la lettre cherche activement à nuire à sa vie, allant jusqu'à provoquer sa garde à vue pour des accusations fallacieuses.
Notre père, déterminé à récupérer ses enfants pour les élever au Cameroun, a saisi la juge compétente, promettant de prendre en charge les frais de leur retour au Cameroun. Il estime que ses enfants ne devraient pas grandir en institution en France, d'autant plus qu'ils sont de nationalité camerounaise et non contraints de rester sur le territoire français. Malgré cela, l'ASE et la justice française ignorent sa demande. Récemment, mon frère a partagé une chambre au SAU 92 avec un enfant ayant récemment commis des actes répréhensibles envers une jeune fille juive de 12 ans à Courbevoie, ce qui scandalise encore plus notre père.
Notre père, ainsi que nous tous, pensons qu'il est préférable pour les enfants de retourner au Cameroun, leur terre ancestrale, si leur séjour en France avec notre mère ou notre famille dans l'espace Schengen est impossible. Cela permettrait également d'éviter des coûts pour la France. Mon frère de 14 ans partage cet avis, tandis que nous n'avons plus de nouvelles de notre sœur de 10 ans.
Par cette pétition, nous demandons la reconnaissance du droit d'un parent, même résidant en Afrique, à élever ses enfants, plutôt que de les voir placés en institution en France.