Réduction des charges salariales et patronales pour augmenter le salaire net des salariés français
Texte législatif
Réduction des charges salariales et patronales pour augmenter le salaire net des salariés français
Que l’on soit salarié, chômeur, retraité, jeune ou vieux, pauvre ou riche, nous attendons tous de notre état qu’il nous protège. Plus qu’ailleurs, l’état providence est là ! Mais l’est-il encore ?
Notre dette a explosé, la guerre est revenue en Europe, nous n’avons plus confiance en nos alliés, la drogue et la violence progresse, nos politiques n’arrivent plus à s’entendre, et nous ressentons une totale impuissance à répondre aux défis que nous rencontrons.
Aucune solution n’est idéale, et il faut en avoir conscience. Mais nous devons choisir ce que nous voulons être à l’avenir, collectivement.
Moi, je veux une France forte, une grande nation passée, présente et future.
Moi, je veux que l’on encourage les forces vives de la nation et qu’on accompagne les plus fragiles.
Moi, je veux pouvoir dire à mon fils que s’il travaille dur, il pourra réaliser tous ses rêves.
Moi, je veux aussi pouvoir dire à mon fils que si un jour il se trouve en difficulté, s’il est malade, s’il a un accident, il pourra compter sur un état qui ne le laissera pas tomber.
Aujourd’hui, ça je ne peux pas lui dire.
Le nerf de la guerre, dit-on, c’est l’argent. C’est vrai, mais avant ça, il est primordial de s’entendre sur une vision commune, comme la devise de notre pays : Liberté, Egalité, Fraternité. Elle doit guider nos pas.
C’est dans cet esprit que, concrètement, il faut commencer par redonner le gout de l’effort, de l’effort qui paye et qui nous encourage à sortir de notre zone de confort.
Cette pétition est une proposition :
Si plus de personnes travaillent, il y aura plus de cotisations qui rentrent dans les caisses, moins de besoins d’accompagner (chômage, RSA…) et plus de pouvoir d’achat pour faire tourner notre économie.
Il faut que le travail paye, quelque soit son niveau social.
Je propose donc de réduire les cotisations sociales sur la fiche de paie pour augmenter le salaire net. Afin de ne pas dégrader la dette, il faudra compenser pour que, globalement, cette mesure soit à l’équilibre.
Je propose de réduire :
- Les charges patronales à partir de 1.6 SMIC, au global, de 3% pour tous les salaires jusqu’à 15.000 bruts mensuels. L’employeur doit répercuter cette baisse de 3% pour augmenter le salaire net.
- Les charges salariales pour tous les salaires, de manières dégressives, en commençant à 10%
o Concrètement pour le SMIC, les charges salariales sont abaissées de 10%
o Ensuite, pour chaque de tranche de 100€ supplémentaires, l’abaissement de charge est réduit de 0.1%, pour assurer un lissage jusqu’à 0%
o Par exemple, pour un salaire à 2515€ bruts, et en partant d’un SMIC à 1802€ bruts, il y a une baisse de charge de 9.3% par rapport à aujourd’hui
o A partir de 11800€ bruts, la baisse de charge disparait.
Pour un salarié au SMIC, il verra donc une augmentation de 13% de son salaire net
Pour un salarié à 2515€ bruts par exemple, il verra son salaire augmenter de 12.3%.
Pour un salarié à 5500€ bruts par exemple, il verra son salaire augmenter de 9.3%.
Pour un salarié à 12000€ bruts par exemple, il verra son salaire augmenter de 3%.
Contrepartie : Cette mesure aura un coût, mais va aussi rapporter de manière indirecte car le nombre de salariés imposables va augmenter mécaniquement.
Pour financer cette mesure, l’idée est de s’appuyer sur une augmentation de la TVA :
- Taux normal : +2% de 20 à 22% (biens et prestations de service, boissons alcoolisées…)
- Taux intermédiaire : +2% de 10 à 12% (transports, travaux, médicaments sans ordonnance...)
- Taux réduit : +0% Produits de premières nécessité, énergies, livres…
- Taux particulier : +0.4% de 2.1 à 2.5% (médicaments sur ordonnance, journaux, spectacles…)
L’augmentation du pouvoir d’achat obtenue par l’augmentation des salaires peut permettre de réduire l’impact de ces hausses.
Toutefois, pour les produits de premières nécessités, et pour préserver les classes les plus populaires, retraités ou sans emploi, il n’y aura pas d’augmentation de la TVA.