METTRE EN PLACE LE VOTE PONDERE TERNAIRE POUR ENDIGUER L'INFLATION ABSTENTIONNISTE DES LES ELECTIONS DE 2022
Texte législatif
METTRE EN PLACE LE VOTE PONDERE TERNAIRE POUR ENDIGUER L'INFLATION ABSTENTIONNISTE DES LES ELECTIONS DE 2022
Plus de 16 millions d'électeurs non-votants lors du second tour des dernières élections présidentielles. Ce chiffre inédit a correspondu à un bond de 78% par rapport à l'élection précédente pour une augmentation de 3% des inscrits. On peut débattre de tout sauf des chiffres.
Constitué d'une part traditionnelle d'abstentionnistes par principe qui refusent toute forme de collaboration avec notre démocratie parlementaire, quantité non sondée de manière publique, il est plus admis qu'aucun des deux candidats en lice n'était paru digne de recevoir les suffrage de ces électeurs.
Pour 2022, après une mandature tourmentée, nous pensons que jamais l'effet de notoriété n'a été aussi prégnant par l'influence qui est la sienne auprès des citoyens à travers les relations de subordination liant le pouvoir en place, les instituts de sondage et ainsi que les médias. Pour ces derniers, la récente mise en place de la nouvelle autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (issue de la fusion des anciens CSA et HADOPI) mais aussi l'ajout d'une branche « distribution de presse » à la précédente autorité de régulation des communications électroniques et des postes, soit deux nouveaux organisme publics à la main de l'actuel Président de la république donne le sens de ses priorités, et appelle au renforcement des contre-pouvoirs.
Comment donner crédit à l'absence d'informations en début de pandémie de la part des services de renseignement de la 5 ème puissance mondiale, aux derniers classements en vogue actuellement dans la Presse ?
Comment cautionner sur l'autre versant, l'étalage grandissant de conflits d'intérêts de la sphère privée, en contrepoint d'une privation inédite des nos libertés individuelles ?
Il est donc compréhensible que de nombreux Français ne se reconnaissent plus aujourd'hui dans les discours programmatiques de candidats qui les ont déçus et ne se reconnaissent pas davantage dans d'autres qui font l'actualité contre leurs valeurs.
Ils pourraient se reconnaître par contre, et c'est aujourd'hui une mesure de salut public, dans une possible obstruction à porter à l'un d'entre les candidats qu'ils souhaiteraient le plus dévaluer, soit en raison de leur expérience ou de leur connaissance de ses faits et gestes passés, ou encore plus simplement de l'aversion que sa personne leur suscite.
Cette obstruction, c'est le vote pondéré ternaire, ou vote négatif, sous son appelation plus commune , employée par le Conseil constitutionnel lui même, lorsque par sa décision 2021-827 DC du 21 Octobre 2021, il rappelle ce mode de scrutin pour l'aval à donner au Président de la République sur les nominations qu'il propose aux postes de prestige dévolus à sa fonction.
Il ne serait pas absurde que les règles qui s'imposent à ses protégés aient pu s'appliquer aussi à lui-même.
Pour mettre en place ce nouveau moyen d'exprimer au mieux la volonté des citoyens, et de réduire, n'en doutons pas tant les chiffres de l'abstention que ceux des votes blancs et nuls, pour lesquels de nouvelles règles de réaffectation seront également à mettre en place, il conviendra d'apporter les modifications juridiques induites aux articles du Code électoral rappelés dans le chapitre 2 alinéa 1 de l'Art 3 de la Loi 62-1292 du 6 Novembre 1962 qui organisent les opérations électorales dans la République.