Pour une taxation des microplastiques
Texte législatif
Pour une taxation des microplastiques
Cette pétition est le fruit d'un travail dans le cadre du "Innovation Sprint" EDHEC Lille.
Chaque année ce sont 400 millions de tonnes de plastiques qui sont produites dans le monde, dont 158 millions le sont par le secteur de l’emballage. En moyenne chaque semaine c’est l’équivalent d’une carte de crédit, soit 5 grammes, qui serait ingéré par chacune et chacun d’entre nous. Les conséquences, encore largement méconnues, pourraient être dramatiques, surtout pour les femmes qui sont les premieres touchées.
Et pourtant, malgré 60% d’opinions favorables à une taxation des plastiques en France (sondage "YouGov"), l’utilisation de plastiques a explosé durant la COVID.
Cela fera bientôt deux ans que l’Union Européenne a voté une directive visant à taxer les déchets plastiques non recyclés via "des contributions nationales". L’application de cette loi devait selon les estimations du Sénat coûter un milliard d’euros chaque année à la France.
L’idée de taxer les produits plastiques ne date pas d’hier, néanmoins les mesures tardent à se concrétiser et leurs ambitions sont insuffisantes. Pire encore, des études comme celles menées par NoMorePlastics® ont montré que le recyclage du plastique ne permettait pas de neutraliser les micro-plastiques, seule la réduction de l’usage de plastiques permettrait d’améliorer la situation.
Il est donc dans l’intérêt de tous de passer un projet de loi sur la taxation des plastiques au prorata du volume utilisé. D’une part, cela aura pour effet de rendre moins compétitif l’usage du plastique (incitation prix) et d’autre part de permettre le financement de l’élimination de cette pollution qui nous affecte tous.
Cette élimination ne doit pas passer par le recyclage, mais plutôt par une isolation adaptée comme cela est déjà le cas dans certains secteurs d’activité comme le BTP où les emballages plastiques sont considérés comme des déchets dangereux.
Finalement, on relèvera que des alternatives au plastique existent : Certaines enseignes proposent des systèmes de vrac et de consignes dont les aspects pratiques et financiers sont tout à faits cohérents.
Demander un référendum sur la taxation du plastique c’est demander des mesures fortes pour protéger les biotopes, lutter contre le réchauffement climatique, mais c’est aussi demander plus de justice sociale et sanitaire puisque cette taxe permettra de favoriser le développement d’alternatives plus vertes, une plus grande sobriété dans les usages des consommateurs, favoriser des circuits de proximité avec le "vrac"…