le crédit d'impôt pour nos animaux domestiques et nos déclarations de revenus
Texte législatif
le crédit d'impôt pour nos animaux domestiques et nos déclarations de revenus
Rendre éligible aux crédits d'impôts les citoyens aux petites ressources pour les dépenses de santé de leurs animaux de compagnies.
Et
Faire reconnaître nos animaux domestiques comme personnes à charges sur nos déclarations de revenus.
En introduction :
Ce que relève l'institut Ipsos en juin 2020:
Lorsqu’on interroge les français sur le rapport qu’ils ont avec leurs animaux :
Ils sont assez clairs : pour deux tiers d’entre eux (68%), leur chien ou leur chat est un membre de leur famille et surtout leur chien (74%, contre 66% pour le chat).
29% estiment qu’il s’agit d’un être vivant à par entière auquel ils sont attachés.
La proposition a pour but :
A) octroyer une aide pour réduire l'inégalité qui existe entre les Français qui ont des animaux sous leurs toits.
B) régulariser la présence des animaux dans les foyers français et responsabiliser ceux qui les possèdent.
"DONC"
A) Si certains Français n'éprouvent aucune difficulté financière à veiller aux bien êtres de leurs animaux domestiques et c'est tant mieux, on ne peut pas ignorer que ceux dotés de petits revenus ont des difficultés à assumer le coût du confort de vie de leurs animaux de compagnies.
Pour preuve, il est souvent proposé par les professionnels de santé animale que le règlement des factures se fasse en plusieurs fois.
Et ce n'est pas par courtoisie,
Ces Français qui ont peu d'argent, mais qui ne reculeront pas face aux dépenses de santé, le feront souvent au détriment de la leur.
Puisque l'ensemble des propriétaires d'animaux de compagnie participent par leurs dépenses à une manne économique destinée au bien-être de leurs compagnons à plumes, poils et autres, ce serait logique que l'état verse une aide pour subvenir auprès de ceux qui en ont le plus besoin ?
Pourquoi pas un crédit d’impôts ?
(une enquête en 2016 par le même institut de sondage Ipsos a évalué à +/- 5 milliards cette manne économique)
B) Que cela soit sa santé ou sa fin de vie, l'animal coûte cher. Veillez à sa santé est un devoir que le plus grand nombre de personnes respecte.
Pour autant parmi l’homme, vous avez ceux qui trouvent fantastique la présence de l'animal chez eux et logique qu'il y passe toute sa vie.
Et puis vous avez les autres, ceux qui en été perdent le sens des responsabilités et du devoir.
Cette année encore, les associations de protections des animaux ont évalué les abandons à 16000.
Pour que cela cesse !
Ne serait-il pas opportun de faire apparaître nos animaux sur les déclarations fiscales ?
Obtenir ainsi que cet être vivant doué de sensibilité finisse par devenir un être à la charge du foyer fiscal ?
À la charge prendrait tout son sens, car il ne sera pas aussi aisé de se décharger de son animal sans rendre des comptes auprès de notre société car s'il existe des propriétaires qui les cajolent, il en existe aussi qui les maltraitent.
Ainsi cette souffrance animale que seules les dénonciations mettent à jour serait un peu plus surveillée.
Une fois déclaré officiellement, l'animal ne pourra plus disparaître aussi facilement. Il sera rendu compliquer de l'attaché à un arbre ou tout simplement de le laisser livré à lui même dans la nature.
Il faudra par exemple : une déclaration de perte auprès des services de police pour prouver que l'animal s'est sauvé (même si ce n'est qu'une déclaration sur l'honneur du propriétaire).
Il faudra par exemple : pour le décès de l'animal, que le vétérinaire informe des possibilités légales de se séparer du corps et l'administration devra en être informée (une déclaration sur l'honneur du propriétaire d'avoir suivi les prescriptions sanitaires).
Il faudra par exemple : pour bénéficier de l'aide de l'état pour ceux qui en auront les critères, justifier auprès de l'administration les factures des frais annuels engagés chez les vétérinaires.
Et pour conclure avec ou sans mutuel :
Ce qui suit donne un aperçu des dépenses dans les cabinets vétérinaires sachant que la moyenne annuelle toutes dépenses confondues pour l'animal domestique varie de 1200 à 1500 euros
soins préventifs :
Consultation de base chez le vétérinaire : 30 à 40€ ;
Implantation d’une puce électronique ou inscription d’un tatouage : de 50 à 80€ ;
Vaccination : de 60 à 80 € (comptez le double la première année car deux injections sont nécessaires) ;
Vermifugation : 20 € ;
Antipuce et anti-tique : 20 € ;
Castration chat : 60 à 90 € ;
Stérilisation chatte : 120 à 150 € ;
Castration chien : de 100 à 150 € ;
Stérilisation chienne : entre 200 et 250 €.
frais liés aux maladies :
Analyse d’urine : 25 € ;
Bilan sanguin : 80 € ;
Coproculture : 70 € ;
Échographie : 75 € ;
Hospitalisation : 50 € ;
Affection dermatologique : 120 € ;
Traitement d’une allergie : 250 €/trimestre ;
Gastro entérite bénigne : 80€ ;
Otite : 90€ ;
Piroplasmose : 180 € ;
Ablation de kystes : 190€ ;
Ablation d’une tumeur : 500 à 600€ ;
Séances de radiothérapie : de 1 200 à 1 500€.
frais relatifs aux accidents :
Consultation d’urgence : 50 à 100 € ;
Soins légers (désinfection, suture de plaie) : 100 à 150 € ;
Anesthésie : 50 à 85€ selon la taille de l’animal ;
Hospitalisation chat : 10 à 50 €/jour ;
Hospitalisation chien : 50 à 70€/jour ;
Perfusion : 35€/jour ;
Opération suite à une fracture simple : 200 à 500€ ;
Intervention sur les ligaments croisés et rééducation : 800 à 1500€