Loi pénale sur la publication de fausses nouvelles.
Texte législatif
Loi pénale sur la publication de fausses nouvelles.
“Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien.
Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger.”
Hannah Arendt
Mesdames et Messieurs du Sénat,
Mesdames et Messieurs du peuple français.
Il est pour moi un honneur de m’adresser à vous, et j’ai à ce jour une requête à vous présenter.
Il y a encore 20 ans, un journaliste qui annonçait une fausse nouvelle était d’une part discrédité de sa profession, et pouvait même parfois être attaqué en justice.
Aujourd’hui, nous sommes témoins régulièrement de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux, à la télévision, dans les journaux.
Comment est-il possible que des médias publics puissent colporter des fausses nouvelles, et ainsi parfois encourager des propagandes, propres aux montées extrémistes ?
Est-ce qu’ils veulent qu’on retourne comme en 40 ?
Pouvez-vous imaginer le désarroi des proches de Dupont de Ligonnès ?
Et la crise covid ?
Personne ne devrait avoir le pouvoir de briser une vie avec une fausse information. Sinon nous pourrions considérer la justice revenue au temps des sorcières.
La vraie question est: qui peut vouloir passer du temps et de l’argent à fabriquer des médias de fausses nouvelles, sans être rémunéré, et pour passer pour un imbécile ?
Et s’ils sont rémunérés, par qui le sont-ils ?
Je souhaite pour cela qu’une loi soit votée en ce sens afin de sanctionner d'une peine toute information parvenue au public et s'avérant être fausse.
Il n'est pas suffisant que seul un dépôt de plainte puisse atteindre ce but. Il faut un travail en amont. Qu’une information judiciaire permanente soit diligentée par des professionnels en informatique afin de localiser les origines des fausses nouvelles et les empêcher .
Ceci pourrait être mis en forme par un premier travail algorithmique sur la localisation des informations contestées en masse par les internautes. Ceci est déjà en œuvre sur certaines plateformes. Il s’avère très pertinent.
Suivi d’une diligence sur le travail originel du journaliste ou du particulier. Des preuves formelles doivent pouvoir être associées et accréditées à la dîtes information avant d’être divulguées.
Le secret des sources ne pouvant être invoqué devant une juridiction pénale.
Merci pour votre attention.